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Cohabitation harmonieuse
Notre campagne, un milieu de vie à partager

Le partage de la route

Partout, les routes sont de plus en plus achalandées. Chaque usager doit les partager, qu’il soit automobiliste, conducteur de machinerie lourde ou cycliste. Ce partage représente un défi quand le véhicule devant nous ou qui nous croise est un tracteur souvent très large et qui roule lentement. Ce partage de la route demande également une grande vigilance pour les agriculteurs qui n’ont pas d’autre choix que d’emprunter la voie publique pour se déplacer d’un champ à un autre avec de la machinerie parfois imposante.

 

Pour le conducteur de la machine agricole

Autorisé à circuler sur les routes, le producteur qui conduit de la machinerie agricole manœuvre avec précaution. Il respecte aussi plusieurs règles, comme ne pas rouler dans l’accotement, se conformer aux normes de visibilité, de jour comme de nuit, ne pas dépasser la vitesse maximale de 40 km/h ou éviter d’échapper sa cargaison. Afin de faciliter la circulation, les agriculteurs prévoient leurs déplacements, le plus souvent possible, en dehors des heures de pointe.

 

Pour les utilisateurs de la route

Le Code de la sécurité routière permet de dépasser une machinerie agricole en empiétant sur une ligne continue, simple ou double, uniquement si cette manœuvre de dépassement est sans danger. Pour le faire en toute sécurité, on s’assure que la voie est libre sur une distance suffisante et que le conducteur du tracteur ne s’apprête pas à tourner, par exemple pour s’engager dans un champ. On conserve également une distance sécuritaire avec le véhicule agricole, avant et après le dépassement, et on ralentit à l’approche d’une ferme ou d’une entrée de champ cultivé. En adoptant un comportement prudent et respectueux, on facilite le travail des agriculteurs et on évite des collisions malencontreuses.

 

La présence de machineries agricoles sur les routes est concentrée à certaines périodes de l'année, particulièrement au printemps durant la période des semis et à l’automne durant la période des récoltes. Patience, prudence et compréhension mutuelle doivent être la règle d’or. Il en va de la sécurité de tous.

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Le bruit

À la recherche de quiétude, plusieurs personnes quittent les villes et se dirigent vers la campagne. Elles s’attendent à y trouver le calme et la tranquillité. Par contre, la campagne, c’est aussi un milieu de travail pour les agriculteurs, où l’on entend de la machinerie, des véhicules lourds, de l’équipement d’exploitation et des animaux. Tous ces bruits sont l’écho du travail agricole, mais des efforts sont fournis pour les atténuer.

 

En effet, des producteurs et des organismes travaillent ensemble pour trouver des solutions concrètes afin de réduire les sources de bruit issues de l’agriculture. Ainsi, au fil des ans, de nombreux agriculteurs ont choisi de planter certains types d’arbres près de leurs bâtiments afin de diminuer la propagation des sons, d’installer des ventilateurs plus silencieux ou des dispositifs acoustiques absorbants. Malgré ces précautions, il arrive parfois que le son émis devienne un bruit, selon la sensibilité de celui qui le perçoit, mais aussi du volume, de l’intensité, de sa persistance et même de l’environnement. Ainsi, un matériel qui fonctionne pendant la nuit sera amplifié par le silence des environs et se révélera donc gênant dans la vie quotidienne.

 

Certains agriculteurs décident donc de prévenir leurs voisins qui pourraient être directement incommodés par le bruit en leur expliquant son origine, telle que le fonctionnement d’un séchoir à grains, d’une pompe d’irrigation ou d’autres équipements. Car, bien souvent, ce bruit correspond à une pratique agricole normale. L’agriculteur planifie leur installation et utilisation, trouve un emplacement le plus éloigné possible des habitations quand il s’agit d’un matériel fixe, privilégie des moyens de réduction sonore et tient compte du moment de la journée, si cela est possible, pour effectuer les travaux bruyants aux champs. Il a aussi le devoir de respecter les normes provinciales et les règlements municipaux pour atténuer les inconvénients liés à ses activités, dont les nuisances sonores.

 

Comme dans toutes pratiques de bon voisinage, la communication reste la clé pour des rapports harmonieux durables entre les producteurs et leurs voisins. De l’autre point de vue, il est essentiel de garder à l’esprit qu’un agriculteur est dépendant de la température et du temps qu’il a pour mener à bien ses activités. Le travail d’agriculteur n’est pas de tout repos. Quand il doit travailler sa terre, épandre ses fertilisants, semer, récolter, sécher ses grains, il peut utiliser du matériel bruyant. Cohabiter dans un milieu agricole nécessite parfois de la patience et de la compréhension.

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L’eau

 

L’eau est essentielle à la vie et indispensable à l’agriculture. Sa protection et une saine gestion sont des enjeux majeurs, non seulement pour l’environnement mais également pour la pérennité des entreprises agricoles. Acteurs de premier plan, les producteurs mettent donc en place des techniques pour mieux encadrer son utilisation et pour veiller à la santé des rivières et des nappes phréatiques, portant une attention particulière à diminuer les risques de créer de la pollution d’origine agricole. Utilisateurs d’eau, ils tentent aussi de gérer au mieux cette ressource, par exemple, en utilisant des systèmes d’irrigation performants ou en arrosant au pied des plants pour éviter l’évaporation et le gaspillage.

 

Les sédiments d’origine agricole peuvent se retrouver dans les cours d’eau par le ruissellement et par le vent. Les producteurs adoptent alors des pratiques agricoles qui favorisent l’absorption de l’eau par le sol. Ils peuvent, par exemple, aménager des plantations entre leurs cultures et le cours d’eau, appelées bandes riveraines. Ces portions de terrain en bordure de ruisseau et de rivière peuvent être constituées d’arbres, d’arbustes ou d’herbes.

 

Elles jouent un rôle considérable contre l’érosion puisque leurs racines maintiennent en place le sol des rives et des talus, et leurs tiges, en faisant obstacle, ralentissent la vitesse d‘écoulement de l’eau de ruissellement. De plus, elles protègent l'habitat riverain contre le vent, freinent les particules de sol, peuvent assimiler les fertilisants et absorber les pesticides. Encadrées par une politique québécoise et protégées par des réglementations municipales, les bandes riveraines sont donc des zones tampons importantes entre les champs et les plans d’eau.

 

En milieu agricole, la santé des cours d’eau dépend non seulement des mesures prises pour limiter les sources de pollution, mais également des efforts pour préserver et restaurer les plans d’eau. Cela suppose empêcher qu’ils s’abîment, se dégradent et s’érodent, et protéger la qualité et la diversité biologique du milieu. Des producteurs toujours plus nombreux recourent à des alternatives écologiques. De leur côté, les éleveurs mettent en place des installations ou des infrastructures pour empêcher que les déjections animales atteignent les rivières et les nappes phréatiques.

 

Toutes ces techniques utilisées par les exploitants limitent l’impact des activités agricoles sur la qualité de l’eau. Il en va de la protection des milieux aquatiques, de la préservation de l’apport en eau et de l’avenir de l’agriculture et de notre alimentation.

 

 

 

 

 

 

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Les sols, une richesse collective!

 

Ressource essentielle pour la croissance et la vitalité des végétaux, la terre est l’actif le plus précieux des producteurs agricoles et leur principal outil de travail. Un sol vivant et productif est à la base de l’agriculture. C’est pourquoi les agriculteurs suivent des formations, s’informent et adoptent toujours plus nombreux des pratiques agroenvironnementales. Un sol en santé requiert moins d’engrais et de fertilisant pour un même rendement. Il est plus stable et moins propice à l’érosion. Il offre également une biodiversité importante, de même qu’une disponibilité accrue de nutriments.

 

Pratiquer une agriculture durable, c’est chercher à obtenir un rendement optimal plutôt que maximal, question de ne pas épuiser le sol. Il importe de bien connaître les besoins en nutriments et les caractères propres aux parcelles où les plantes sont cultivées. Tout en évitant les excès, les quantités d’engrais appliquées par les producteurs servent à entretenir la fertilité des sols, particulièrement les engrais organiques provenant des déjections animales de la ferme. La fertilisation des cultures est d’ailleurs une activité encadrée au Québec. En vertu du Règlement sur les exploitations agricoles, les producteurs doivent, tous les ans, faire préparer un plan de fertilisation par leur agronome, indiquant les doses de fumiers, d’engrais minéraux et de nutriments nécessaires aux besoins de leurs cultures et respectueux de l’équilibre du sol. Ils tiennent également un registre des épandages afin de ne pas saturer le sol de matières fertilisantes et de protéger la terre et l’eau.

 

Protéger cette ressource précieuse qu’est un sol en santé, c’est garder sa composition organique et nutritive riche, éviter l’érosion par le vent et par l’eau, faire attention que la machinerie agricole ne l’endommage pas, empêcher que sa structure devienne trop compacte ou instable. Elle ne permet pas seulement à des végétaux de bien pousser, elle a aussi un rôle essentiel dans le cycle de l’eau, l’épuration, la dégradation des polluants, la biodiversité et la réduction des gaz à effet de serre.

 

Pour conserver ou améliorer la santé des sols des champs, plusieurs pratiques sont utilisées par les agriculteurs : préférer les rotations de cultures (c’est-à-dire ne pas cultiver chaque année la même chose sur une même parcelle), utiliser des plantes couvre-sol pour le protéger de l’érosion et le nourrir, réduire le travail de machinerie et effectuer du semis direct, donc sans labour, laisser les résidus de culture qui viendront fertiliser la terre…

 

La terre est un écosystème vivant qu’il ne faut pas dégrader ou épuiser. Que ce soit dans les champs de grandes cultures ou dans le jardin du particulier, il est essentiel de garder nos sols en santé pour que ce qui y pousse puisse s’y nourrir, grandir et nous nourrir à leur tour.

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Cliquez sur l'image pour lire le dépliant qui résume la campagne de promotion. 

Projet réalisé grâce au soutien financier du Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec.

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